Retour cette année sur le Triathlon du Champsaur que j’avais adoré l’an dernier. Cette année le format est le même sur le papier : 1,5 km de natation en lac avec sortie à l’australienne, 48 km avect 900m D+ de vélo et 10 km avec 130 m D+. L’an dernier j’avais adoré le lieu, le cadre et l’organisation vraiment conviviale.
Cette année, pour varier les plaisirs, l’organisation a inversé le sens de la boucle à vélo et a modifié la boucle à pied pour un parcours plus « trail’.
Départ du triathlon lancé à 9h, le soleil se lève juste au-dessus des montagnes avec une température de 14°C et une eau annoncée à 21°C. Les femmes partent en même temps que les hommes mais une ligne nous sépare pendant quelques mètres. La rassemblement est un peu houleux, quelques coups, difficile de trouver son rythme et de se dégager un espace. Cela se calme un peu après la première bouée. Le peloton de nageurs s’étire, on respire mieux et je prends mon rythme jusqu’à la fin de la première boucle.
La sortie à l’australienne fut… mémorable. Au moment de repartir dans l’eau, je tombe lourdement sur le genou gauche et roule dans l’eau. Je repars en essayant d’oublier la douleur et de reprendre mon rythme pour cette deuxième boucle qui me paraît alors bien longue. Je sors néanmoins de l’eau en 27e position et 2e féminine.
Transition peu efficace le temps de mettre des chaussettes (et oui !) et c’est parti pour le vélo. La 3e femme me rattrape rapidement dans la première montée et je n’arrive pas à suivre. Le genou est douloureux mais je tiens bon et rattrape l’ex-première féminine. Je profite tout de même du vélo et des paysages en gérant bien le ravitaillement tout en restant prudente dans les descentes. C’est dans la dernière descente à 5 km de l’arrivée qu’une autre fille me passe devant. Je relance sur le plat pour rester à proximité jusqu’à la T2.
Je m’active sur la transition et on sort presque en même temps. Les jambes sont un peu lourdes mais pas le temps de réfléchir, la première montée arrive après 500m ! On gère toutes les deux l’effort et elle passe devant au sommet. Dans ma tête je me dis que c’est fichu pour la seconde place et je lui dis « bravo » à ce moment. Mais je relance dans le faux-plat descendant et à ma grande surprise elle ne suit pas. Je creuse doucement l’écart sur la voie verte le long du Drac avec ses petits coups de cul qui font bien mal. La dernière montée arrive à 4 km de l’arrivée et est si pentue que je marche une bonne partie tout en guettant derrière. Des petits chemins s’ensuivent et un final assez typé « cross ». Personne derrière moi, je passe la ligne d’arrivée deuxième, épuisée, incrédule mais super contente de cette course !
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