Les 24 heures cyclistes du Castellet

Seconde édition de l’évènement vélo Paul Ricard. 24h de vélo sur le circuit Paul Ricard du Castellet en solitaire, en duo ou en relais de 4, 6 ou 8 coureurs. Pour l’occasion quelques trinougators se sont frottés aux longueeeeeessss courbes de ce circuit de 3,8km plutôt vallonnés.

L’aventure commence dès samedi matin avec l’installation des tentes, camping car ou voiture ! La logistique est quelque peu différente de celle d’un triathlon. En 24h il faut manger, dormir (ou essayer de dormir !!), se laver ….

A 15h le départ est donné pour les premiers relais sous le soleil. Et il va falloir en profiter parce que la pluie fera son apparition dès la tombée de la nuit et ne nous lâchera pas avant la fin de matinée du dimanche.

Du coté des trinougators, trois équipes de 4 relayeurs se sont constituées avec la participation d’amis cyclistes dromois ou ardéchois.

Une équipe masculine avec la présence de Vincent Roubinet, Pierre Vassal, iggor Rizzo et Cyril Guichardaz qui ont couru pour une très bonne cause. Voici un petit mot de Vincent :

« La team TRF 168 roulait pour l’association Christine Roubinet et a permis de récolter 414€, via la table ronde de Montélimar pour l’acquisition d’un fauteuil roulant au profit d’une jeune épéiste Ardéchoise. Cela va l’aider à participer à la première épreuve de coupe du monde à Varsovie du 13 au 17 juillet 2017. »

Résultat : 12ème équipe quattro sur 63 et 24ème au scratch avec 218 tours et 828,4 km au compteur

Une seconde équipe masculine de 4 coureurs « les costauds d’Ardèche » constituée d’ardéchois avec Pierre Duchamp et Pascal Delavault.

Résultat : 29ème équipe quattro et 72 ème au scratch avec 195 tours soient 741 km.

Une équipe féminine de 4 coureuses « les challengers » avec Amandine Géneston, Françoise Estivale, Brigitte Riffard et Laetitia Nicetta

Résultat : 46ème équipe quattro, 109 ème scratch avec 173 tours soient 657,4km. D’un point de vue féminin : 2ème équipe à 4 sur 4 et 4ème équipe féminine sur 8

Un petit mot de Françoise :

Voilà quelques temps que notre petite Amandine avait réussi à nous enrôler dans cette course bien particulière. Rouler à 4 sur le circuit du Castellet pendant 24 h, pour moi cela relevait de l’irréel. Bref, je l’ai pris comme une expérience à vivre, et cela l’a vraiment été. D’abord s’organiser. Une bonne arrière -garde : deux hommes et un camping-car… Au top ! Puis étudier les stratégies : qui passe en 1er ? Combien de temps pour les relais ? On se lance, Amandine la 1ere.. Puis à notre tour. Le 1er relais est réfléchi : bien repérer les virages, le temps, la qualité des relais, le rythme, le passage de la bosse… puis les autres relais s’enchainent, dans une atmosphère grisante qui nous happe. Aucune lassitude, juste une impression d’avoir une chance incroyable de se retrouver là… La pluie nous fait déchanter, mais nous n’avons pas toutes les mêmes chances ou malchances : certaines sont mieux servies que d’autres qui arrivent trempées comme des soupes… Plus aucun vêtement sec ! Qu’importe, on continue, les heures passent assez vite et les tours défilent. 15h : Brigitte fait l’arrivée sous une pluie… d’applaudissements cette fois !

Un petit mot de Laetitia :

Une proposition d’Amandine pour participer à cette épreuve pendant l’hiver et hop nous voilà dans les paddocks d’un circuit automobile ! Une bonne occasion de faire des bornes et de travailler la position clm dans une ambiance et un cadre différents avec les copains et copines réunis pour l’évènement. La nuit aura été pluvieuse… très pluvieuse ! Nous avons organisé nos relais entre 1h et 1h30. Pour ma part j’en ai écourté un à 30 min après avoir essuyé une énorme averse à 6h ! Vincent lui en a essuyé plus d’une comme celle-là à la même heure !!!! heureusement le dernier relais de la journée se finira avec le soleil et m’aura redonné le sourire pour garder finalement un bon souvenir de cette aventure ! Ma crainte était d’avoir l’impression de tourner un rond (oui je sais ce que nous avons fait finalement !! ) mais le parcours est suffisamment vallonné (près de 1000m de D+ sur 170 bornes pour ma part) et varié pour ne pas trouver le temps long une seule seconde sur le vélo. Une bonne expérience finalement un peu plus solitaire que ce que je ne l’avais pensé au départ. A faire !