Mardi, Eric Delacroix a participé au duathlon : 6,5 km de course à pied, 17 km de vélo (la mythique montée de l’Alpe d’Huez) et encore 2,5 km de course à 2000 m d’altitude. Météo caniculaire, beaucoup d’abandons mais Eric finit malgré les crampes, déshydraté et heureux, 280ème sur 400.
Vendredi, place au triathlon !
Le compte-rendu d’Hélène
L’idée de faire ce triathlon m’est venue suite à la réservation d’une location de vacances dans les Alpes pour cet été. Je me suis dit ‘pourquoi ne pas essayer ? Ça pourrait être un beau défi à réaliser ! ‘J’en ai parlé à mes collègues triathlètes pour savoir si je pouvais le tenter et c’est Christine qui m’a vraiment convaincue de le faire…alors banco je me suis inscrite (merci à Jean-Pierre !) et tous mes collègues m’ont beaucoup soutenue pendant ma préparation.
Au matin de l’épreuve, réveillée à 6h par Clara qui me chuchote à l’oreille ‘c’est le grand jour mam !’ et moi, je commence à avoir vraiment la trouille !!! Trois heures de voiture où Laurent me laisse sommeiller, histoire de prendre des forces, et nous voilà arrivés. Le village Time Triathlon bat déjà son plein. Retrait des dossards, numéro 554, préparation des différents sacs pour mettre sur les 2 aires de transition, repas frugal 3h avant l’épreuve, préparation et hop c’est parti pour la descente vers le lac du Vernet à vélo… descente ? Euh…avec 2 petites montées à faire…bon, en fait, ça commence déjà ! Plusieurs cyclistes sont déjà arrêtés sur le bord de la route pour des problèmes de crevaisons… Hum…pourvu que ça ne m’arrive pas ! Arrivée en bas, je m’installe et j’attends de connaître la température de l’eau : 19°3, un record de chaleur, je suis rassurée ! Cette année, l’organisateur a innové en faisant un départ filles avant celui des hommes. Tant mieux, je me prendrai moins de coups ! Dès le départ, je me sens bien dans ce cadre idyllique et grâce à la super combinaison de Jean-Pierre, j’avance d’un bon rythme. Je me rappelle les recommandations de Yves pour repérer les bouées et je pousse bien sur les bras. Je finis mes 1200m en 26min 47, super contente de ce temps. J’enfourche le vélo et je pars vers Bourg d’Oisans en faisant bien tourner les jambes, puis je commence la montée de l’Alpe d’Huez…et là…c’est super dur. Mon vélo n’a pas le développement adéquat pour mouliner. Donc, je force sur les jambes et je m’accroche, mais à toute petite vitesse. Je profite des virages pour tenter de relancer un peu, mais je n’ai guère de répit…la pente est raide, la chaleur est là, mon bassin me fait beaucoup souffrir. Je suis le conseil de Clara et je débranche le cerveau pour continuer, même si tout le monde me dépasse. Qu’importe, je veux finir ! Heureusement, les spectateurs sur le bord de la route me crient ‘allez Hélène, faut rien lâcher !’ et m’aspergent d’eau. Ça fait du bien au moral !! Je finis la montée des 21 lacets en 1h45, sous les encouragements de ma famille, avec un total de 2h16 de vélo.
Je pose le vélo à l’aire de transition et je repars pour la course à pied, en oubliant d’enlever le casque et les gants…le cerveau était toujours débranché…je perds donc quelques minutes à revenir poser tout ça à l’emplacement, en pestant contre moi-même. S’en suit la course à pied, qui démarre avec une jolie montée où la plupart des athlètes devant moi marche, en mode « zombi », certains claudiquent ou s’arrêtent à cause des crampes qui arrivent suite au vélo. J’ai vraiment du mal à démarrer -toujours mal au bassin; je pars à petite allure et je me dis que le pire est passé. Il faut profiter, d’autant que le paysage est magnifique là-haut… heureusement car courir à 2000m n’est pas facile, on manque d’air ! Sur le retour, la cadence revient un peu et j’arrive même à dépasser quelques athlètes qui sont épuisés.
J’entends les clameurs de l’arrivée, je franchis le dernier virage et rentre sur le tapis bleu avec un grand sourire aux lèvres et passe la ligne après 45 min de course. Au total, j’aurai mis 3h37 pour boucler ce triathlon mythique : au classement 931ème sur plus de 1300 et 16ème de ma catégorie.
Je dédie cette médaille au Montélimar Triathlon qui m’a permis de réaliser ce défi, en particulier mon président Patrice Barthoux et tous mes collègues Triathlètes qui m’ont boostée. Je remercie également ma famille qui s’est levée tôt ce matin, a été aux petits soins ces derniers jours et m’a encouragée pendant la course.