Duathlon de Bois le Roi par Jean-Christophe

Duathlon de Bois le Roi

Ce week-end j’ai participé au duathlon longue distance de Bois le Roi en Seine-et-Marne :7-90-14. Il va s’avérer que les distances ont été revues à la baisse à savoir 6-80-12.

Arrivé sur Paris le vendredi je décide d’aller faire un tour de circuit en vélo le samedi. Le temps est maussade et les températures sont faibles. Le circuit n’est pas encore balisé et j’ai du mal a bien me repérer. 
Juste le temps de faire une sortie d’environ 1h30 et la pluie fait son apparition. 
Il est temps pour moi de rentrer me mettre au chaud.

Il pleut une bonne partie de la journée et la nuit est plutôt fraîche.

Dimanche 6h15 le réveil sonne et je regarde aussitôt par la fenêtre le temps qu’il fait. Il ne pleut pas mais les températures avoisinent les 6 degrés!

Je me prépare tranquillement et sur la route pour me rendre sur le lieu de la course il commence à pleuvoir..

Je pose mes affaires et mon vélo sur l’aire de transition. Le temps est mauvais et du coup mon échauffement se limite à une dizaine de minutes.

9h le départ est donné sous la pluie et le froid.

Je pars tranquille en essayant tout de même de ne pas trop perdre de temps sur les premiers. Arrivé à l’aire de transition je prend mon vélo et attaque le circuit toujours sous la pluie. Mon compteur affiche 7 degrés. Les jambes sont dures sûrement du à la pluie et les premiers tours de roues sont difficiles. 
Je remonte des places et je vois le premier sur le bas côté de la route: crevaison..

Le deuxième tour arrive et je ne sais pas trop où j’en suis. Je pense être cinquième. 
Je me fais reprendre par deux autres coureurs et ils me dépassent.
Il est temps pour moi de m’alimenter à nouveau même si le froid n’en donne pas l’envie.

Je reviens sur les deux coureurs qui m’ont dépassé et les sensations sont bonnes, je décide donc d’accélérer et je m’aperçois que derrière ça ne suit pas et au contraire je creuse un écart important.

J’arrive sur l’aire de transition pour entamer ma dernière course à pied et on m’annonce que je suis premier.

Je perd beaucoup de temps à mettre mes chaussures, mes mains étant gelées par le froid. Je pars et je ne sens pas mes pieds. Il me faudra quelques minutes afin de pouvoir sentir à nouveau mes doigts de mains et pieds.

Je me fais doubler par deux concurrents. Il s’avère qu’il s’agit de deux concurrents de relais. Tout est encore jouable pour la gagne.

J’arrive sur le dernier kilomètre et j’aperçois dans mon rétroviseur le deuxième. Je vois la ligne d’arrivée et derrière ça ne reviendra pas.

Je franchis donc la ligne en première position avec une poignée de seconde d’avance. La victoire est là et cela fait du bien après un championnat de France raté au mois de juillet.

Place à une coupure avant de réfléchir à la suite…