Le compte-rendu de Pierre :
Mission Ain’possible !
Après 2 courses sur format court, retour à la version longue sur l’Aintriman avec 2 résolutions que je compte bien tenir :
1- Emporter un ravitaillement consistant
2- Faire le premier échauffement natation de l’année avant une course !
Dans l’Ain comme partout ailleurs c’est la canicule : l’eau est même presque assez chaude pour moi c’est dire !
Le départ natation se passe beaucoup mieux cette fois : nous partons à 3 et les écarts se creusent vite avec nos poursuivants. Nous sortons ensemble en 30’30 pour 2200m avec 3′ d’avance.
À vélo, trois principales difficultés sont au programme (1200m D+) et je passe en tête dès les premières pentes.
Je reste en tête jusqu’au 35eme kilomètre où je suis dépassé (déposé !) par l’ex-futur cycliste professionnel Yohann Michaud. J’ai l’impression d’être un cyclotouriste et je ne peux m’empêcher de lui dire : »Bravo! ». Je m’attendais à son retour mais pas si tôt. Je me débarrasse de mon paquet de lentilles mais rien n’y fait : 10km plus loin, au sommet du dernier col il m’a déjà mis 3′ ! À ce rythme l’addition va être salée.
Je réussis à me remobiliser sur les 35 derniers kilomètres, très roulants.
Retour au parc en 2eme position et le speaker annonce « seulement » 4’30 ce qui est loin d’être irrémédiable d’autant que l’année dernière il avait concédé 8′ sur la partie pédestre.
À la faveur d’une transition efficace je suis déjà revenu à 4′ … 3’30 au km1 … 3’00 au km 2 … 2’30 au km 4 … je vois le VTT ouvreur car nous courons sur de très longues lignes droites mais la remontada s’arrête là. Pendant 10km encore l’écart demeure inchangé. La chaleur et l’absence totale d’ombre rendent la course Ain’supportable. Je finirai en footing pour préserver ma santé et la fin de saison !
Le compte-rendu de Framboise
Et voilà et un de plus, c’était ce week-end à Ambérieu où j’ai fait mon ième triathlon, avec une nouveauté pour moi dans l’aire de transition, dépôt du vélo la vielle dans le parc et changement sous
la tente après avoir récupéré le sac, (c’est ainsi dans les Iroman m’a-t-on dit) .
Le 4 et 5 août pour les passionnés d’histoire cette date est liée à l’abolition des privilèges mais c’était en 1789 pour d’autres en 2018, c’est les bouchons pour se rendre en vacances mais pour les
sportifs et plus particulièrement les triathlètes c’est aussi l’Ain triman où il en a pour tous les goûts du cross triathlon XS au L en passant par le triathlon route XS et L en solo ou en relais sans oublier les courses enfants.
Donc ce samedi me voilà partie direction Ambérieu pour effectuer la sauce XS, j’arrive vers 11 h je me rends récupérer mon dossard. Ensuite je passe à l’hôtel prendre les clefs, et me reposer vers 15h30 je prends la direction du Lac de Longeville pour y déposer les toutes les affaires même le déambulateur après cette formalité faîtes je décide de remonter le temps en allant revoir un village ou il à 45 ans j’ai vécu pendant un an, j’ai retrouvé la maison sans problème mais celle-ci est fermée comme laissée à l’abandon c’était drôle, tout avait rétréci les distances dans le village étaient plus courtes. Après avoir mangé la paella servi au triathlon je prends congé de cette journée en allant me coucher.
Dimanche à 10 h30, le départ est donné, je pars avec les benjamin et minimes, j’aime mieux qu’un départ devant car comme je suis miro je ne vois pas les bouées avec du monde devant je suis le
troupeau après une 15 minutes plus tard je sors le l’eau la commence la recherche du sac pour effectuer la transition ouf après quelques minutes il est là je me dirige vers la tente et en autonomie j’effectue la transition et part à vélo plat dans les champs de maïs à perte de vue et pour seule montée les ponts d’autoroute après 12 km je pose le vélo pour effectuer les 2 km de CAP en autonomie au bout 1h 40 je franchis la ligne avec toujours autant de bonheur et de plaisir.
Pour conclure, je dirais vive le prochain pour d’autres aventures et découvertes et d’autres rencontres ! non, je ne suis pas un héros simplement quelqu’un vivant de ses passions et dévorant la vie, car de là naissent l’osmose pour une société inclusive où tout être a un rôle à jouer.