Présentation de Françoise Estival

On continue la présentation des triathlètes avec Françoise Estival, BF5, coach et membre du comité directeur. Bonne lecture !

Bonjour à tous, je suis une jeune triathlète âgée, car j’ai 55 ans et que j’ai débuté le triathlon il y a 4 ans. Je m’appelle Françoise (ou Françou lorsqu’on m’encourage sur les courses !) , je suis enseignante à Montélimar, ma mission est d’apprendre à parler et à écrire le français aux enfants non francophones arrivant de l’étranger. J’aime beaucoup ce métier, parce que ces enfants m’émerveillent chaque jour. Je suis originaire de la Bégude de Mazenc, où je suis revenue, après quelques escapades à l’étranger.

J’ai découvert le triathlon, presque en même temps que le sport. En 2013, comme je savais un peu courir, un peu nager, un peu rouler, je me suis inscrite au triathlon de Montélimar, sans connaître personne ! Je me suis retrouvée par hasard avec Marie-Lo, Stéphanie, Réjane et Fred. Et c’était parti ! Compte tenu de l’accueil que j’ai reçu, de l’ambiance qu’il y avait au triathlon, des sourires qui rayonnaient sur tous les visages, j’ai eu envie de poursuivre…

Pour moi, c’était la découverte non seulement d’un club, mais du monde du sport, tant j’en étais éloignée. Cela a été une fenêtre ouverte sur un nouvel univers !

J’ai découvert en moi le plaisir d’enchaîner des disciplines, de réaliser des compétitions, de me dépasser, de partager ces moments au vestiaire, enfin tout quoi…

J’ai donc commencé sur des formats courts, en équipe, puis en solo, ensuite sur des formats plus longs, qui m’ont mieux correspondu : M de Tricastin, d’Annecy, de Trièves, d’Alpe d’Huez , puis L en équipe à Paladru, L des Gorges de l’Ardèche, le Ventouxman, Le Mont Blanc,  le Natureman, jusqu’à l’Ironman de Nice l’été dernier, que je n’ai malheureusement pas pu finir, car j’ai été victime d’un malaise.

Sincèrement, j’ai aimé tous les triathlons que j’ai fait. Mais au final, ceux que j’ai préféré sont ceux qui m’ont laissé de belles images dans la tête : de beaux paysages, comme Annecy, le Mont-Blanc, les Gorges… l’impression de fendre l’immensité de la nature avec mon petit vélo… du bonheur à l’état pur !

Mais j’aime aussi énormément les triathlons qui me font vibrer par la force de ce que chacun donne de meilleur en lui-même : l’esprit d’équipe, où l’entraide est ce qui mène à gagner ; mais aussi l’esprit de compétition, où l’on va au bout de soi-même, pour gagner des minutes, des secondes…

Et bien sûr, j’aime les triathlons pour tous, où chacun a sa place et donne tout pour aller au bout. Et là, sans être chauvine, le triathlon de Montélimar est le meilleur ! Les paratris en équipe ou en solo m’arrachent toujours une émotion incroyable, au passage de la ligne d’arrivée.

Lorsque tu es si bien accueillie, que les triathlètes qui t’encadrent sont bénévoles et n’économisent ni leur temps ni leur énergie pour t’aider à progresser, lorsque la philosophie du club te correspond pile-poil, tu as rapidement envie de t’engager aussi.

J’ai donc souhaité entrer au bureau du club : même si je ne suis pas toujours très disponible, je fais comme le colibri, j’apporte ma petite contribution !

Sans avoir connu Kiki, le premier président du club, je m’en sens son héritière, parce que les triathlètes qui l’ont côtoyé ont su faire vivre sa philosophie et poursuivre son histoire. A la présidence actuelle, Patrice continue cette dynamique, avec une grande qualité d’écoute, de respect, de bienveillance, de disponibilité. Quel plaisir de faire partie de cette équipe !

C’est cette ouverture vers le triathlon pour tous, y compris vers les personnes atteintes de handicaps les plus importants, qui m’a totalement séduite.

Avec l’arrivée de Framboise, puis de la bande à Hughes, Yves, Alban, puis Cyril, Ludo, Virginie…, j’ai vécu de l’intérieur toute la richesse qu’ils pouvaient apporter au club, et en premier lieu leur détermination, leur rage d’aller au bout et leur capacité de laisser de côté les petits bobos, en gardant la joie de vivre et le sourire !

C’est un réel bonheur pour moi de pouvoir être leur entraîneur. Et la cerise sur le gâteau a été la médaille de bronze aux championnats de France pour Yves à Gravelines ! Énorme ! J’étais aussi fière que lui, je crois !

Je pense sincèrement qu’ils génèrent une image positive au club et qu’ils contribuent fortement à sa bonne entente.

Je n’ai pas de projets précis pour cette année. Juste l’envie de saisir les opportunités, en fonction de mon état de santé qui m’a un peu joué des tours la saison dernière.

Mon rêve le plus fous ? Hé, hé, hé… un Iromman abouti, bien sûr !

J’aime m’entraîner avec les triathlètes du club. Ce sont eux qui m’ont tout appris du triathlon ! Mais j’aime aussi ces moments partagés sur un parcours vélo avec les garçons, et j’avoue qu’ils sont top : jamais ils ne m’ont fait remarquer que je ramais et que je les ralentissais… et pourtant !

J’aime aussi m’entrainer seule, c’est plus rapide, pas besoin de prendre la voiture pour aller faire du vélo ou courir. Et c’est bon de temps en temps d’être face à soi-même sur des parcours longs, on se sent dépouillé du superflu, l’impression d’exister, de se sentir vrai, en harmonie avec l’environnement…

 

Ma devise : Le triathlon ? Tu peux le faire !!!