le Triathlon Longue Distance de Bandol par Nicolas Caubergh

Eau annoncée à 23°C. Départ en masse pour 2 km avec une sortie à l’australienne à peu près à mi parcours. Un peu de bagarre, quelques coups, mais dans l’ensemble ça va plutôt bien, je prends pas mal de plaisir à nager, j’ai de bonnes sensations. Mon temps est comme d’habitude, pas terrible. Environ 2100 à la montre et 35’.
Une transition réussie et me voilà parti pour un parcours en deux boucles qui s’annonce exigeant, pas vraiment ce qui me correspond sur le papier mais j’avais envie de voir. Je gère les bosses et me pose bien sur le plat pour appuyer et rouler. Fin de la première boucle, on repart sur la première bosse, tout en gestion toujours… un spectateur m’annonce 37e quand je passe, plutôt content et je me dis que ça serait bien de tenir le rang. Je rattrape le coach sur la ligne droite du circuit du Castellet et il me montre le droit chemin dans la descente face au vent. Ça va vite, on reprend quelques coureurs, et petite frayeur sur une petite route avec un petit blocage de roue (déjà au même endroit sur le premier tour…) et une montée sur le talus après un gué submersible placé dans un virage… on se ressaisit, reste une bosse et le retour à Bandol. Après la bosse, j’appuie toujours autant pour rentrer, c’est bon ça. Petit bémol, j’avais oublié mes barres de sport à la maison, du coup j’ai mangé en tout et pour tout une compote, une pâte de fruit et un gel… pas terrible.

Je pose le vélo en 3h07, pour 96 km et 1600 de D+, soit 31 de moyenne. Je suis vraiment content de mon vélo, on va voir si je tiens en CAP…


La CAP aurait pu s’appeler « Chez Xavier »: une petite boucherie quoi. Du plat sur route, des escaliers, du vallonné, du passage Trail, des bosses qui piquent, du sable, un long retour face au vent… 3 fois. Je pars vite, mais ça ne va pas durer. J’essaie de ne pas perdre de forces inutilement dans les escaliers, tout en gestion comme vu avec le coach. C’est dur, j’ai de plus en plus de mal à relancer à mon allure souhaitée, mais je ne lâche rien. À ce moment je me dis que j’ai perdu pas mal de places, mais tant pis. C’était une course pour voir. Mais qui dit course dit… plein de choses. Notamment s’arracher, se battre. Jusqu’au bout. Je m’arrête aux ravitos pour boire et prendre un peu de bananes. Dernière ligne droite, je vois des gars aux 3 bracelets devant moi donc je m’arrache un peu pour aller les chercher. Ça n’accroche pas quand je passe et je finis 27e en 5h23.


Superbe triathlon, superbe organisation, et content du résultat.

De bonnes bases de travail pour la saison prochaine, après une coupure de 3 semaines…