Françoise Imbert remporte le challenge 2017 avec une belle avance. Yves Lefévre et Hugues Terrapon pointent aux 4 et 5ème place, Cyril Pagès avec 15 points rentre dans le top 10 et Ludovic Tixier termine 12ème.
Bravo à nos paratriathlètes !
et ces excellents classements individuel permettent au club de gagner le challenge avec une avance considérable
Framboise revient sur sa saison 2017 et nous confie ses objectifs 2018 :
« Après 14 courses entre triathlon et aquathlon en plus de la Corima j’avais envie de revenir pour vous dire simple le plaisirs que j’ai pris à participer à toutes ces courses, car comme je le dis, c’est avant tout un moyen d’expression. Quand on me rétorque c’est magnifique ce que (tu fais) ou vous faites, ma réponse est toujours la même : je fais ce que j’aime.
Oui je suis première au challenge, cela va de soit car à part le triathlon de Carpentras et l’Eissisheim en Alsace, toutes les autres courses ont eu lieu en région Rhône-Alpes.
Le record de participation est sans aucun doute le Triathlon de Montélimar où il y a 4 ans maintenant, Françoise et Patrice m’ont demandé de participer, mais là je ne courrais pas encore ; que de chemin parcouru depuis ! Certes, la course à pied reste un problème, j’ai encore besoin d’aide, mais j’espère pouvoir m’en passer. Il est prévu en 2019 que le club soit organisateur des championnats de France de Para triathlon, là, je ne pourrai pas me défier ou inventer une excuse, il faudra que je sois au top…. Alors afin de préparer cet événement je pense qu’il faut le préparer dès cette saison.
Comment je vois la nouvelle saison avec toujours autant de passion ? Hé bien sur des défis que je me lance tout comme autres sportifs.
La saison 2018 aura des nouveautés : tout d’abord, je me lance le défi certes un peu fou, mais je pense pouvoir le défier. C’est le 110 km à la Corima. Ensuite, toujours en matière de vélo, la mythique montée du Ventoux avec les copains. Qui est d’accord de réaliser avec moi ce défi ?
Au niveau triathlon, j’aimerais pouvoir accomplir un triathlon sans aucune assistance (même dans les transitions), et réaliser un format M (1,5 de nat 40km de vélo et 10 km cap).
Pour conclure, je ne vous dirai jamais assez merci, car avec ce club chacun a sa place, que l’on soit fou et avide de dépassement de soi ou simple triathlète, chacun à une carte à jouer.
Lorsque en 2014, j’ai fait votre connaissance, je ne savais pas encore le bien que j’ai pu avoir autant au niveau sportif mais aussi au niveau humain.
Alors mes blagues, mes jeux de mots sont toujours là pour dire à l’autre que je suis « comme » tout le monde, avec mes rêves et qu’un jour peut-être, il n’y aura plus de comparaison entre les individus ?
Aurai-je assez d’une vie pour assister à cette transformation de cette société ?
J’en fais le rêve comme d’autres avant moi qui ont voulu essayer de transformer le regard des personnes sur une partie de l’autre, car comme le disent certains philosophes :
On sait que l’on existe que par l’autre.
Voilà, c’est si simple une société inclusive alors pourquoi vouloir toujours l’exclure ?
Merci à vous tous de m’avoir fait toucher du doigt mon Iroman à moi qui serai une distance HALF dans quelques années.
Est-ce que j’aurai cette vie sans cet intrus comme je nomme, car les autres termes ne me correspondent pas.
Juste un mot, merci à lui de m’avoir fait découvrir d’autres horizons, car on peut vivre ses passions à fond la caisse. »