On continue la présentation des triathlètes avec Hélène Lespinas qui est membre du comité directeur. Bonne lecture !
Je suis dans l’enseignement depuis plus de 20 ans. Je suis mariée et mère de 2 enfants : Julien, super musicien mais pas du tout sportif, et Clara qui, en plus du triathlon, adore la boxe.
Je suis venue au triathlon tout à fait par hasard et de manière inattendue ! A la base, je suis une musicienne qui pratique le sport pour mon loisir : danse, natation, gym et une passion pour la plongée depuis 2 ans. C’est mon amie Françoise E. qui m’a demandé de venir au triathlon en décembre 2016 pour aider à encadrer Cyril P., en paratri. Au départ, j’étais un peu inquiète car pour moi, le triathlon c’était pour des sportifs de haut niveau qui aiment se faire mal ! Et franchement, même si j’ai toujours fait du sport, je sais que j’ai toujours eu un petit niveau. Mais j’étais ravie de me rendre utile et de découvrir quelque chose de nouveau en ayant ses précieux conseils. Je peux dire que cette rencontre avec Cyril a changé ma vie ! D’abord, j’ai trouvé passionnant mon rôle de handler : Cyril a fait bouger mes repères et mes représentations sur le handicap. J’ai été très admirative de sa pugnacité malgré toutes les difficultés rencontrées… d’une manière générale, je trouve les paratris formidables : ils me donnent de belles leçons de courage en se lançant de tels défis.
L’ambiance du club a aussi été déterminante pour moi : on m’a très bien accueillie, telle que j’étais, et bien accompagnée par l’ensemble des coaches. J’y ai aussi trouvé un bel esprit de partage et de bienveillance entre les licenciés, fortement insufflé par Patrice notre président de club. Une autre rencontre déterminante a été celle avec Christine C.C. qui a su m’ouvrir des horizons insoupçonnés (comme les trails) et m’engager sur l’épreuve mythique du M des Gorges de l’Ardèche en août dernier. Je ne me serais jamais lancée sans ses encouragements, sa confiance et ses conseils.
Je n’ai que très peu de recul sur les épreuves de triathlon car je n’ai pratiquement eu que des expériences de handler avec Cyril, Ludo ou Framboise : Montélimar, Ile Barlet, St Barthélémy de Vals, Carpentras, les Gorges de l’Ardèche. Ce sont de merveilleux souvenirs pour moi : l’excitation du départ, l’ambiance, l’accueil des organisateurs, les encouragements du public, les podiums…
Mes meilleurs souvenirs de handler sont incontestablement la joie de Cyril et Ludo sur le podium, applaudis par les autres athlètes et le public : cette reconnaissance de leurs efforts (acharnés!) et de leur performance est toujours très touchante…et j’ai souvent du mal à retenir les larmes !
En tant qu’athlète, mon meilleur souvenir est le parcours vélo des Gorges de l’Ardèche au soleil couchant. J’en ai vraiment bavé, mais le spectacle du crépuscule m’a donné le courage de continuer, d’autant que j’ai croisé Yves, avec Françoise comme handler, qui bataillait dans les dénivelés sur son handbike, mais toujours le sourire aux lèvres ! Sur le départ de la course à pied, heureusement que Christine était là : j’avais l’impression que mes jambes couraient toutes seules, que mon cerveau était déconnecté ! La montée d’Aiguèze a été terrible mais progressivement j’ai senti mes forces revenir et une furieuse envie d’aller au bout de l’effort. Courir à la frontale, c’était aussi une expérience extraordinaire et quand j’ai passé la ligne d’arrivée, j’étais sur un petit nuage !! Je me suis empressée d’envoyer un SMS à ma petite famille pour leur dire : yes ! je l’ai fait ! C’était incroyable et impensable, juste quelques mois avant !
Mon grand plaisir également, c’est de pratiquer avec ma fille Clara. J’aime ces moments de partage privilégiés : la constitution de nos sacs, le réveil aux aurores face à notre bol de céréales, le chargement des vélos sur la voiture, les discussions pendant le trajet sur ce qui nous attend ou qui on va voir….et bien-sûr le partage de l’effort sur l’épreuve !
Malgré le peu de recul que j’ai, je pense préférer les formats un peu longs car j’ai besoin de temps pour vraiment rentrer dans l’effort. Ce qui est explosif me convient moins ou me fait plus peur ?
En 2018, j’espère faire quelques triathlons pour moi et continuer à accompagner les paratris comme handler. J’aimerais faire l’expérience du relais en équipe et découvrir de nouveaux sites. J’ai beaucoup de choses à expérimenter grâce à ce sport aux multiples facettes : run & bike, aquatlon, duathlon, swim run….les challenges ne manquent pas ! J’ai aussi des objectifs d’examens : le BF5 en triathlon, le niveau 2 en plongée bouteille et le niveau 1 en plongeur bio.
Mon rêve le plus fou ? Tenter un L, mais je ne sais pas si j’en serai capable. Cela me semble une montagne !
J’adore le triathlon pour le dépassement de soi et le plaisir de pratiquer 3 sports en 1. J’essaie de pratiquer une des disciplines chaque jour mais le vélo reste vraiment mon point faible au niveau de l’entraînement. Je regrette d’avoir des horaires décalés de travail qui ne me permettent pas d’aller faire les entraînements du SCAP car la course à pied est sûrement ma discipline préférée. Par contre, je suis très contente de pouvoir maintenir l’entraînement jeunes du samedi matin où va Cyril. J’aime l’ambiance qui y règne et voir les ‘petits’ évoluer.
J’aime beaucoup les entraînements de groupe, pour leur convivialité et l’émulation qu’ils créent. C’est pourquoi je me sens si bien au Montélimar Triathlon ! Mais à cause de mes horaires de travail, j’ai appris à m’entraîner seule, ce qui ne me déplaît pas non plus, même si je sais que c’est beaucoup moins efficace !
Je n’ai pas d’objet fétiche, j’ai déjà suffisamment à penser à chaque fois pour ne rien oublier d’indispensable !
Ma devise est ‘Va au bout de tes possibilités et surtout fais toi plaisir !