Sébastien PEPIN TRINOUGATOR 66169 | – 10 km : 1h03’03’’ – Semi-marathon : 2h13’48’’ – 30 km : 3h12’04’’ – Marathon : 4h44’26’’ | ||||
Classement scratch : 2159 / 2496
Classement VH1 : 667/746 |
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Le dernier week-end de Septembre j’aurais dû participer au tour du lac Léman en aviron comme je le fais tous les ans mais pour faute d’équipage incomplet cela n’a pas été possible cette année ! Il a fallu se raccrocher à un autre défi un peu plus petit le marathon de Lyon en ce dimanche 1er Octobre 2017. | |||||
Ma dernière épreuve en course à pied date du mois de Mai cette année où j’ai pu franchir le cap des 100 km solo lors des 24 heures de l’INSA à Villeurbanne. J’ai n’ai pas couru de façon intense depuis cette période et je n’attends pas de résultats miraculeux sur ce marathon mais tout simplement le finir entre 4h30 et 5h
Voilà le jour J, je ne me sens ni fatigué, ni en pleine forme, je vais fonctionner au ressenti comme habituellement et faire attention à mon précieux genou qui m’a déjà fait des misères. Il y a 33000 participants sur l’ensemble des 3 courses, 2500 sur le marathon. Je me trouve dans le SAS de départ dédié à mon niveau, les conditions météo sont très bonnes, ni vent ni pluie, environ 12 à 15 degrés. |
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Le départ est donné avec un peu de retard! Me voilà parti avec mes 10 kg de trop ! Tout se passe bien, je suis à mon rythme, je parcours plusieurs km le long de la Saône, je vois des bateau d’aviron, le fleuve est calme, conditions idéales pour ramer, ça me donne envie ! J’arrive aux 10 km que je franchis en 1h03, puis franchissement du pont Paul Bocuse pour ensuite longer à nouveau la Saône dans l’autre sens. Je revois les bateaux d’aviron, je continue ma course jusqu’au km 16 avant le tunnel de la croix rousse où les parcours semi et marathon se séparent.
Au bout du 18ème km je ressens un peu de fatigue musculaire qui disparait au bout de 2h13 de course lorsque j’atteins la distance du semi-marathon. Je suis alors dans le parc de la tête d’or, la verdure fait du bien. Il fait beau, il fait bon, il y a beaucoup de promeneurs, je termine le tour du parc pour retrouver les quais du Rhône. La difficulté se fait ressentir, je passe les 30 km en 3h12, je passe le stade de Gerland pour me retrouver ensuite au niveau de la confluence vers le nouveau musée. Il y a quelques pavés que je franchis en marchant pour ne pas me faire mal ! Le bout n’est pas loin il y a encore 4 km à faire. Je double un coureur qui m’interpelle, il me reconnaît, on s’est déjà croisé à plusieurs reprises sur des courses. Je continue, ça tire, les pieds chauffent, je fais quelques passages en marchant pour me décontracter, vivement la fin ! je me prends un point de côté, je marche doucement pour l’évacuer, le collègue me double, « on se retrouve au bout ». Je reprends ma foulée quelques minutes plus tard, je passe le virage, je vois l’arrivée au loin, j’accélère doucement, j’augmente ma foulée, je libère l’énergie que j’avais en réserve, je double le collègue à quelques mètres de l’arrivée en lui tapant sur l’épaule ! Je franchis l’arrivée la tête haute fier de moi au bout de 4h44’26’’de course, je récupère ma médaille et mon T-shirt, je me réhydrate, je mange quelques bouts de saucisson, il est temps de rentrer et de récupérer ! Voilà un marathon qui s’est bien déroulé, merci à tous les bénévoles et aux différentes organisations, secours, sécurité. Merci aux différents groupes de musiques d’avoir mis de l’animation le long du parcours. |