2 Trinougators au départ de l’EmbrunMan en 2016.
Résultats :
- 315 – Michel Avet – 13:54:51.4 (1:12:21 569 8:24 8:08:06 423 (+125) 7:42 4:18:21 228 (+129) )
- 345- David Ott – 14:05:29.8 (1:06:15 314 5:12 7:43:37 266 (+64) 6:18 5:04:11 524 (-95))
Le CR de Michel :
Apres une arrivée laborieuse à 5 h 45 au parc pour un départ à 6 h ( contrôle vigi pirate à l’entrée) une caisse qui se casse dans mes mains toutes mes affaires par terre j’ai vu plus cool comme départ !!! du coup pas le temps de cogité , gonflage des roues combi enfilé et hop dans le grand bain ! dur de se faire une place ça frotte pas mal au départ ,je décide d’être sur l’extérieur des bouées et du coup j’ai pu nager tranquillement arrivé
je jette un coup d’œil sur ma montre et la je suis très content 1 h 12 cela me va très bien , une transition longue car pas eu le temps de bien ranger mes affaires, et c’est parti pour une longue journée sur le vélo les jambes sont la mon genou qui me faisait si peur ne bronche pas des les premières ascensions sont très bonnes je double bcp par contre sur le plat je prends cher j’en revient pas que les athlètes roulent aussi fort vu ce qui nous attend ??? arrivé au départ de l’Izoard la chaleur commence à être forte il va falloir faire attention à bien boire … tout ce passe bien quand même, arrivé en haut petite pause sandwich avec l’ami François Chapuis qui est la ça me fait du bien de le voir et d’échanger quelques mots, maintenant descente gestion des autres difficultés et retour à Embrun arrivé au parc à vélo je suis content d’aller courir c’est dur mais je me sens bien et puis les encouragements des copains du club sont la cela me fais chaud au cœur et ça me motive !!! premier tour bien, deuxième tour la chaleur me fait très mal mais pas de crampes et je n’arrive plus à manger mais François cour un peu avec moi il me motive bcp , troisième tour je retrouve des sensations d’où je sais même pas, je remercie les bénévoles que je reverrai pas je me souvient des conseils des collègues qui m’ont dis fais toi plaisir !!! je décide de sourire et de profiter je lâche rien et même j’accélère il reste rien que du plaisir les copines et copains du club me crient dessus j’adore j’ai plein de frissons ! et voila l’arrivée la p’tite médaille et le t shirt qui va bien quel bonheur ! en plus cerise sur le gâteau je visais 14 h je met 13 h 54, 315 eme je suis ravi !!! . Je voudrais remercier tout le monde qui était derrière moi pour m’encourager et surtout ma Femme, Amélie et Alexis, Emanuelle et Vincent, Francois, Seb, Vivian plus tout ceux qui m’ont suivi de loin ( j’espère que j’en ai pas oublié) vous m’avez fait chaud au cœur et grâce à vous je suis EMBRUNMAN !
Le CR de David Ott :
Cette année c’est seul que je me déplace à Embrun pour ma 2ème participation. Tout le monde étant pris par le boulot ou en vacances dans la famille. Par grave, j’ai ma tente et mon duvet et que moi à m’occuper… ceci dit la présence de proche dans ce genre de course fait quand même beaucoup de bien.
Objectif : Faire mieux que l’année dernière (autour des 13h15) malgré un entrainement aléatoire ces derniers jours.
Installation sauvage de la tente à 300m du départ, coucher 22h30 pour une bonne nuit de sommeil jusqu’à 04h00. Encore à peine réveillé je vois déjà une file de triathlètes passer avec leur caisse vers l’aire de transition. La mienne est prête depuis la veille, j’enfile ma tenue, avale mon ptit déj et à mon tour me rends sur l’aire de transition. 20′ de queue dû au plan vigipirate. Présentation de la carte d’identité obligatoire, c’est rassurant. 05h15 j’atteins mon vélo et prépare tout mon barda. Avoir déjà faire l’Embrunman sert pas mal, aucun stress, je sais de quoi j’ai besoin et où je vais. Comme l’année dernière je choisis de partir en autonomie.
06h00, c’est parti !!! Contrairement à l’année dernière où j’étais placé devant au départ, je me retrouve cette fois dans le bouillon. Je prends même un caramel de la part d’un gars qui me monte dessus. La seul raison pour laquelle il a encore son nez c’est parce que je n’ai pas voulais me faire disqualifier mais il aurait mérité cet en……. bref on se calme et on repart. Je sors en 01h06, 1′ de puls que l’année derrière. Normal au vu de l’entrainement mais finalement pas si mal quand on fait 200 de + que prévu (4067m sur ma garmin !!!!).
Transition rapide cette année. J’ai prévu qu’1 tenue contre 2 l’année dernière pour gagner du temps sur mes transitions lamentables de l’année passée.
07h10, je suis sur le vélo (186km et 3800 de D+) pour la 1er partie du parcours, une boucle de 40km (parcours du M) qui nous fait revenir sur Embrun. 01h30 pour faire cette boucle, je suis en avance sur 2015 et les jambes sont bonnes. Les 40km suivant nous portent sur les pentes de l’Isoard où les choses commencent sérieusement à partir d’Arvieux. Il commence à faire chaud mais les sensations sont bonnes. Sommet de l’Isoard, je prends à peine le temps d’admirer le sommet et je plonge dans la descente rapidement vers Briançon. Là, la chaleur se fait vraiment sentir et le vent s’est levé. Il reste 60km pas évident, encore qq belles montées dont la redoutées côté de Pallon (1.5kms à 16%) et Chalvet. Finalement, contre toute espérance, le parcours se termine bien pour moi, le moral est bon, je suis en avance par rapport à mes objectifs.
T2 assez rapide, je repars mais je m’aperçois au bout de 200m de CAP que j’ai oublié de prendre ma montre garmin. Fait chier, demi tour et ça repars. Je m’en veux de cette erreur car je voulais faire des belles transitions.
Le marathon, le gros point noir pour moi. Très peu d’entrainement CAP depuis le Swissman. J’ai bricolé une prépa sur les 3 derrières semaines, mais je sais que çà sera insuffisant pour faire un chrono. Au contraire même, j’attends la défaillance qui me tends les bras. Reste à savoir à quel km ?… Il fait super chaud !!! Heureusement de nombreuses zones d’épongeages sont disposées régulièrement sur tout le parcours et plus des ravitos. Nouveauté cette année, 3 boucles de 14km au lieu de 2 de 21.1. Chacun y donnera son avis mais moi je suis pas fan. 600 de D+ au lieu de 450 et l’effet psychologique de passer 2 fois sur la lignée d’arrivée.
Bon ben voilà. km30 panne sèche. C’était prévu mais çà fait chier. Ca va être long. Dommage j’étais en 12h de course pile à ce moment mais je sais que je vais mettre beaucoup de temps à rallier l’arrivée. Je marche quasiment tout le 3ème tour. Impossible de repartir. Je suis écœuré de la course à pied, me promet de ne plus courir avant un bon moment. J’en ai marre de me choper des crampes, je suis un peu énervé contre moi même de ne pas être capable de relancer la machine. Je parviens tout de même à courir les 2 derniers km, galvanisé par la ligne d’arrivée qui se rapproche mais aussi parce que je me fais violence pour pas finir comme une larve sur ce superbe tapis bleu.
Bilan 14h05. Bilan mitigé. Bien sûr content de finir mais déçu du résultat. L’analyse est vite faîte, pas d’entrainement, pas de chrono. Tant pis, maintenant fin de saison, place à la récup et à l’apéro. Profiter des belles journées pour aller rouler tranquillou sans se faire mal. Aller de temps en temps barboter à la piscine. La CAP on verra d’ici 1 mois….
Merci à tous ceux qui m’ont encouragé, sur le parcours, par message ou par FB. Félicitation à Michel Avet pour avoir bouclé son premier Embrunman en moins de 14h00.