En ce mardi 15 août, Diane Specogna et ses 9 acolytes : Vincent Roubinet, Vincent Vissac, Jérémy Masson, Pierre Vassal, Jérôme Théry, Michel Avet, Sylvain Rimoux, Yvan Specogna et Adrien Fanget se sont lancés à l’assaut du mythique EmbrunMan (3,8km de natation, 180km à vélo et 42km à pied).
Félicitations à tous pour ce morceau de bravoure ! et de jolies perfs à la clé !
Les comptes-rendus sont un peu plus bas !
Les résultats :
Grosse pensée pour Vincent V. rattrapé une douleur au genou récurrente et pour Jérémy qui a subi un gros coup de chaud !
Le CR de Vincent Roubinet :
« Mais quel chantier cet embrunman!! Mais un chantier resplendissant!🤗
Entre les bons moments avec les copains, le stress de la dépose du vélo la veille, de la préparation de la caisse (pour laquelle il ne faut rien oublier car on ne peut pas sortir plan vigipirate oblige! LOL), le départ de nuit, le parcours dur mais magique…, le titre de mythe n’est pas usurpé! 😅😅
Départ de la natation à 6hrs, en pleine nuit! Ça fait bizarre. Mais le depart est plutôt tranquille pour une mass start. Peu de baston… le programme de la journée calme les ardeurs! 😂🤣
Je nage bien et trouve un bon rythme. Côté natation il n’y a pas grand chose à dire.
Le parcours vélo est magnifique avec un soleil rasant sur le lac de serre ponçons pour la première boucle et le fameux col de l’izoard pour la seconde boucle!
Le départ est sensationnel sans embrun avec des supporters nous faisant une haie comme au sommet des cols du tour…. De là à se prendre pour un vrai cycliste, il n’y a qu’un pas!😇😇
Bon deux points noirs: le vent, terrible sur le retour et les voitures, d’ailleurs il y en a une qui aura ma marque et de mon vélo sur sa carrosserie!😅 plus de peur que de mal, mais j’avoue que j’ai eu un peu de mal à me remettre en selle et à revenir dans la course. Il aura fallu que je fasse ma pleureuse et mon calimero pour tout évacuer pour que ça reparte! Encore désolé ma petite femme… ❤️
On est resté assez proche avec Sylvain et Yvan tout au long de ce parcours. Mais j’avoue avoir pensé qu’ils m’avaient déposé sur le retour tellement j’étais en dedans. C’est quand même sympa de se retrouver en haut de l’Izoard à prendre notre ravitaillement ensemble! 👍🙃
A pied, pas de surprise trois boucles avec du coup trois bosses… une course à pied difficile pendant laquelle on passe dans Embrun à côté des personnes au restaurant…. Ils sont sympas, ils nous encouragent une frite entre les dents…. 🤣🤣
Côté chiffre (parce qu’on s’en fout toujours!) : je finis donc en 11hrs38mns45s avec 1hrs02 en natation, 7hrs00mbs13s en vélo (j’aurai pu faire un effort, j’avoue) et 3hrs29mns et des secondes
62eme scratch, 58eme homme et 7eme V2!
Mais le plaisir était surtout de partager cette journée avec les copains sur la course et en spectateur (jerome, Bruno, Julie, Gaëlle, Joel et tous les autres….), ou par message (Emmanuelle m’en parlait), Emmanuelle et les enfants qui nous ont aidé et encouragé tout au long det de la prépa, et de cette journée… ça calmait bien quelques larmes à l’arrivée!❤️❤️❤️ un grand MERCi!!!
Bravo à tous les finishers de montelimar (Diane, Yvan, pierre, Michel, Jerôme, Adrien et sylvain). 💪👍
Bon rétablissement à Vincent et Jeremy qui n’ont pas fini!🤒
Pour finir un grand merci aux bénévoles et aux supporters qui ont été au top tout au long de la journée!🤗👍👍👍 »
Le CR de Diane :
La journée avait pourtant bien commencer.
J’étais si heureuse d’être enfin sur cette ligne de départ. Un mélange d’excitation et d’envie d’en découdre. Je me sentais prête!
Le premier tour de lac se passe bien, je nage tranquille comme prévu en trois temps, seule sur le côté droit. Au début du deuxième tour, les hommes nous rattrape et c’est a ce moment là que je bois une énorme tasse d’eau vaseuse. Bien degueu mais pas mieux, je continue et boucle ma natation en 1h12, bien satisfaite.
Début du vélo au top, des super sensations, je sens que la forme est là. Avant de cliquer à gauche au pied de l’izoard, je mange mon quatrième et dernier gels de la journée. C’est là que débute l’enfer! D’énormes crampes intestinales s’invitent à la fête, un tort boyaux inimaginables tellement la douleur est vive! Impossible de pédaler correctement, impossible de me poser sur les prolongateurs ou même les mains en bas du cintre. La montée du col est un long chemin de croix. Impossible de manger ni boire quoi que ce soit! Je traîne ma misère jusqu’à embrun en m’arrêtant mettre ma tête dans les fontaines ici et là.
Vient l’heure des 42km. Aucune amélioration évident. Et ce qu’il devait arrivé arriva. 14 arrêts urgence (si vous voyez ce que je veux dire) , toujours rien avalé, rien bu au premier tour. Je commence à me faire a l’idée que l’abandon est la seule issue. Mais je me bats, je me bats, je lutte contre ces douleurs, et essaie de ne rien lâcher sans pour autant prendre de risques pour ma santé. (Bien se connaître aide à ce moment là) Je n’aurais jamais marcher durant ces trois tours et je fais la dernière ligne droit à bout de force, au bout de moi même, à bout de souffle.
Ce n’est pas du tout la journée que j’avais imaginé, pas le chrono qui me faisait rêver, car au fond de moi je sais que je suis capable de faire bien mieux! mais 13h35 et 11 eme fille, c’est finalement pas si mal en vue des circonstances.
Je tiens à remercier tous les gens qui ont été là pour moi de près ou de loin, avant, pendant et après la course. Avec une mention spéciale pour Jérôme Didier, qui, avec ses mots, a fait basculer ma course du bon côté !
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